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08 marzo 2023

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Madagascar, la crise de l’éducation s’aggrave.

Gui Tahina S.J.

 Foi et Joie Madagascar


L’éducation à Madagascar connait actuellement beaucoup de difficultés, du fait qu’à chaque changement de régime politique, les gouvernements établissent des reformes différents du précédent afin de démontrer qu’ils sont meilleurs, est ainsi de suite, il n ‘y a donc aucune continuité dans la politique de l’éducation, et ce sont les élèves qui subissent les coséquences. Certains régime avait meme utilisé l’éducation pour propager leur idéologie et avait de ce fait éliminer l’éducation civique du programme, il y a aussi eu la malagachisation de l’éducation qui avait contribué à la baisse de la pratique des langues étrangères telles que le français et l’anglais qui étaient devenues la bêtes noires de la plus part des élèves.Les écoles catholiques ont cependant remplacé les cours d’éducation civiques par l’EVA qui connait actuellement un franc succès. Néansmoins, le dégat se fait sentir avec le manque de civisme flagrant de la population actuelle.

 

La non gratuité des frais scolaires constitue l’un des facteurs importants de la non atteinte de la scolarisation  à Madagascar. Et même si l’Etat prône une politique de gratuité de l’éducation primaire, dans la pratique, il existe des frais informels qui incombent aux familles.

 

. L’initiative “Fikambanan’ny ray aman-drenin’ny mpianatra”(FRAM) a d’ailleurs été mise en place pour collecter des fonds venant de contributions parentales afin de permettre la rémunération complémentaire des enseignants non fonctionnaires. Pour des parents n’ayant pas les moyens cela les poussent à enlever leurs enfants de l’école.

 

Les problèmes relatifs au corps enseignant des établissements, publics surtout, relèvent de plusieurs points : problèmes liés à la qualification des enseignants et aux conditions d’encadrement, au sous effectif, à la dévalorisation du métier d’enseignant,au manque de matériels pédagogique, …Le manque de compétence du personnel enseignant, en termes de lacune en pédagogie s’illustre dans le système éducatif malgache surtout dans le domaine de l’éducation de base. En effet, la mise en place d’une politique d’éducation de proximité nécessite plus de recrutement d’enseignants et donc, plus de formation.

 

Madagascar est vaste avec une population répartie dans des coins reculés de l’île, le problème d’infrastructures est toujours permanent : manque d’infrastructures scolaires (sallede classes, tables, bancs, latrines…) et de matériels d’enseignement les plus élémentaires (exemples :tableau noir), difficultés d’accès aux ressourcesd’information (livres, revues, articles,…) … L’adage malagasy« on fait avec ce qu’on a », qui ne garantie pas du tout une éducation de qualité. Le système éducatif doit alors compter sur des financements et dotations  privées afin de mieux fonctionner, du fait de l’insuffisance budgétaire alloué à l’éducation.

 

Ces problèmes logistiques  engendrent dans des cas constatés une déperdition scolaire importante et une démission des enseignants du fait de la distance à parcourir ou de l’incommodité des conditions.

 

La   pauvreté ou l’inexistence  des bibliothèques est aussi un fait très répandu à Madagascar.

 

À la fin du cycle primaire, la compétence en lecture est acquise à 17,5 % des élèves contre 21,6 % en mathématiques, selon les dernières données livrées par le ministère de l’Éducation nationale à travers la restitution du résultat d’évaluation des acquis scolaires nationaux, accomplies par le Pasec (programme d’analyse du système d’évaluation de la CONFEMEN).

 

CONCERNANT LE TAUX DE SCOLARISATION

 

En 2000, le taux net de scolarisation est de 64,9%. Le taux net de scolarisation est défini comme : « Le nombre d’étudiants théoriquement l’âge officiel de fréquenter un niveau d’enseignement donné qui sont inscrits dans n’importe quel niveau d’enseignement, exprimé en pourcentage de la population du groupe d’âge officiel correspondant. » Contrairement au taux brut de scolarisation qui est : « Nombre d’étudiants scolarisés dans un niveau d’enseignement donné, quel que soit leur âge, exprimé en pourcentage de la population de la tranche d’âge théorique qui correspond à ce niveau d’enseignement.

 

Pour l’enseignement supérieur, la population utilisée est celle des cinq années consécutives commençant par l’âge de graduation du niveau secondaire. »Entre 2004 et 2006, le taux de scolarisation dans l’enseignement primaire vacille entre 93,3% à 96,6%. En 2006, le taux a été de 96,2%. Il s’agit d’une nette évolution par rapport aux statistiques de l’an 2000.Cependant ce taux de scolarisation de l’enseignement primaire chutera en 2010 suite forcement aux événements de 2009 ; en 2010, le taux de scolarisation a été de 73,4%. Ce chiffre diminuera également en 2012 passant de 73,4% à 69,2%. Notons qu’entre 2014 et 2015, le taux brut de scolarisation dans l’enseignement primaire sera de 149,8% tandis que le taux net de scolarisation a été de  106,4% selon les données administratives contre 62,3% d’après l’ENSOMD 2013.

 

Finalement en 2018, le taux brut de scolarisation de l’enseignement primaire sera de 142,02%, le taux net de scolarisation de l’enseignement primaire sera de 95,6%. Les enquêtes du MICS 2018 informe sur le taux de fréquentation scolaire.

 

Le taux de fréquentation scolaire est connue comme le : « Nombre d’étudiants qui ont fréquenté ce niveau d’enseignement à un moment ou l’autre durant l’année scolaire de référence, quel que soit leur âge, exprimé en pourcentage de la population de la tranche d’âge théorique qui correspond à ce niveau d’enseignement.» Selon le MICS, le  taux de fréquentation scolaire est de 76%  pour l’éducation primaire, 27% pour le premier cycle du secondaire est 13%  pour le deuxième cycle tertiaire.

 

Avec le projet d’appui à l’Amélioration de la qualité de l’éducation (AQUEM) lancé en 2014, l’AFD apporte son soutien au Plan intérimaire de l’éducation (2013-2015) et au Plan Sectoriel endossé en 2018 par le gouvernement malgache.

 

Trois objectifs guident ce projet :

 

-améliorer la qualité de l’enseignement primaire en formant mieux les enseignants et leur encadrement ;

 

-améliorer la qualité de l’enseignement des sciences, spécifiquement pour le niveau secondaire ;

 

-renforcer les capacités de planification, de pilotage et de gestion des ressources humaines dans le système éducatif.

 

Jusqu’à présent, beaucoup d’établissements , surtout dans les milieux rurauxn’ont beneficié d’aucune aide et pourtant les eleves viennent toujours même si leurs écoles n’ont pas de murs ni toit, soit pas de tables ni bancs ni tableau.

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